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jeudi 30 mai 2013

Venise ... dans l'oeil du chat ! (Part 2)

 
Bonjour tout le monde !

Il est temps de traverser l'Atlantique, une partie de l'Europe et de retourner poser ses valises à Venise la splendide !
 
Regardez ce passage !
     J'ai choisi de consacrer le temps de mon séjour à visiter l'extérieur, soit à ne pas aller dans les bâtiments, églises, musées etc. Après tout, ce qu'on voit en premier de la Cité des Doges, est l'extérieur.
     Je n'ai pas hésité non seulement à prendre mille photos (en réalité, pas si loin que ça!) de ces merveilles d'architectures et à charger au maximum ma mémoire visuelle.
 
     Après vous avoir rapidement fait découvrir à quoi ressemble la cité, cette fois, je vais vous transmettre la beauté qui se dresse devant nous, chaque jour, depuis des siècles.
 
 
     Admirez le détail des ouvertures sur le bâtiment de gauche, on dirait des hublots de bateau.
 
     Ci-dessous, ce palais - hormis la couleur de la façade qui est magnifique, regardez un peu les détails partout. J'adore ce style de fenêtres, c'est quoi ... vénéto-byzantin ?! Et admirez cette torsade sur une des arêtes du bâtiment, on a presque l'impression qu'il est relié comme le serait un livre rare et ancien.



Palazzo Contarini del Bovolo - XIVe Siècle
     Je ne me lasse pas de cet escalier en colimaçon du Palazzo Contarini del Bovolo. Il me rappelle tellement les châteaux de la Loire en France que c'en est presque incroyable de trouver une architecture pareille au milieu de Venise. Magnifique !
   Le pont de l'Accademia, construit en bois en 1933, est l'un des quatre ponts qui traversent le Grand Canal. Sur la droite du pont, on aperçoit le Palazzo Cavalli Franchetti couleur ocre.
 
Une chose étonnante en traversant le pont, on trouve sur les côtés des cadenas verrouillés avec des initiales. J'avais déjà entendu quelque chose comme ça ailleurs mais je ne me souviens pas où. 
Le pont de l'Accademia - en bois
    Quoi qu'il en soit, la petite histoire veut que le cadenas verrouillé et la clé jetée à l'eau symbolise l'amour du couple qui restera aussi solide que le cadenas accroché au pont !
 
 
dans le fond - Palazzo Genovese - XIXe Siècle
    
 
 
 
 
 
 
 
     Sur la photo de droite, on peut voir dans le fond le fameux Palazzo Genovese (ici, vue sur le Grand Canal), je dis fameux parce qu'il est magnifique.
 
 
 
Prenez le temps d'admirer au passage sur la photo du bas (vue arrière) les détails de la façade !

      Dans la cour arrière de cet hôtel de rêve, faites bien attention parce qu'on peut apercevoir un remarquable lustre en pyramide inversée ... splendide !
 

Palazzo Genovese - vue arrière / Superbe lustre pyramidal
      Les palais le long du Grand Canal ne manquent pas. Ils ont tous une particularité, une beauté qui participe à cette impression de magie séculaire quand on est Venise.
Regardez ce petit passage sur la photo dessous (ou ce qui semble être un passage) entre les deux bâtiments.
De façon, évidente, c'est toujours l'architecture des fenêtres qui fait la façade de la maison ou du palais.


     Le spectacle se joue bien souvent que sur ce plan.
 
 
     Regardez la photo dessous, les différents styles : du plus élaboré, presque comme de la dentelle, sur le bâtiment de gauche, à une architecture moins tape à l'œil sur celui de droite.
 
Remarquez justement le visage au dernier étage sur la façade ou encore cette tête de lion entre les deux fenêtres du premier étage. Tout n'est que ravissement !

      Admirez ces détails de façades, certains plus ou moins bien conservés que d'autres, mais reflétant toujours la splendeur passée, la grandeur de cette cité qui fut une République.


   
    Que dire de la maison Ca'd'Oro (photo du bas) ?! Regardez cet ouvrage incroyable de minutie, de finesse.

Ca' d'Oro - XVe siècle
     Encore une fois, les arêtes du bâtiment sont ouvragées comme une reliure de livres précieux. Bon, d'accord, à l'heure actuelle, le rez-de-chaussée a facilement les pieds dans l'eau ... ça peut être pratique pour se les rafraichir !!!
     On imagine bien, de part ces arcades au niveau du Grand Canal, le prestige qu'il y avait à y débarquer à l'époque. On peut dire que la façade ou que le bâtiment en entier a été travaillé de la tête aux pieds.






Fondaco dei Turchi - XIIIe Siècle.
 
     Sur la gauche, (de la traduction) l'Entrepôt des Turcs - Fondaco dei Turchi - pour les commerçants Ottomans de la ville à partir du XVIIe siècle mais il a été construit au XIIIe siècle. Restauré en 1870 pour ressembler à ce que l'on peut admirer la bouche ouverte (presque baveuse!) aujourd'hui, il est le Musée d'Histoire Naturelle de Venise.
 
Encore une autre merveille d'enchantement pour les yeux !
                                                      Palazzo Barbarigo - XVIe Siècle
 
     On constate de toute évidence que ce palais Barbarigo a été restauré de part la splendeur des peintures sur la façade et pour la vivacité des couleurs. Heureusement, c'est presque comme une toile accrochée sur le Grand Canal. On a juste envie de s'arrêter que ce soit sur une gondole, un bateau-taxi ou un vaporetto et tout bonnement regarder en détail, comme on le ferait dans un musée.
 

      Levez les yeux, laissez-les se balader tout autour, c'est comme ça qu'on trouve des trésors d'architecture sur les façades, des détails en partie effacés ou qui résistent péniblement aux âges et aux restaurations et transformations des bâtiments.
Regardez de détail Ancienne colonne !!

     Regardez sur la photo de droite, on voit encore - parce que c'est sûrement voulu - un ancien bout d'arche ou de portique, colonne ... quoi qu'il en soit, je trouve que ça donne l'impression d'une cicatrice qu'on porte fièrement comme une médaille obtenue au combat, ou même si ça n'est pas la raison, la volonté de perdurer le souvenir de ce que fut un jour ce bâtiment.




     Le Campanile, Place Saint-Marc, c'est aussi son socle et ses fresques superbes. Heureusement qu'il y a de l'attente pour monter en-haut du campanile, ça permet de les remarquer et les admirer.

Fresques aux pieds du Campanile Place San Marco


     Ailleurs, des blasons (ou ce qui y ressemble) s'affichent encore, plus ou moins entretenus. Des détails de murets attirent l'attention par le choix des couleurs utilisées et des formes.

     Plus bas, on n'est tout à coup plus certain si on ne fait pas face au château de la Belle au Bois Dormant, tellement les ronces emprisonnent cette ouverture (en fait toutes les ouvertures de l'édifice étaient gardées de la même manière!). Rien ne peut y entrer ou en sortir !!
 
     Je trouve que c'est l'illustration parfaite d'atmosphère magique et mystérieuse qui peut parfois régner dans la Cité des Doges. Autant que de trouver au détour de ruelles, cette magnifique sculpture qui nous replonge immédiatement au moyen-âge.
 
  

    








     Partout où on regarde, ce n'est qu'émerveillement (d'où l'énorme difficulté à se restreindre sur les photos !). Le mélange des couleurs entre eau et terre, cet éparpillement d'îles dans la lagune ... il est difficile de quitter la cité sans être sous le charme ! Difficile également pendant le séjour, de se dire qu'une fois de retour chez soi, il est impératif de visionner ces films qui prennent place à Venise et particulièrement la grosse scène finale de James Bond - Casino Royal. On veut savoir à quel endroit sur le Grand Canal, l'équipe a insérer ce bâtiment qui finit au fond de l'eau.
 
     Venise attire la planète entière depuis toujours. Quand ce fut l'âge d'or, c'était une plaque tournante pour le commerce qui exerçait ce pouvoir d'attraction. De nos jours, il y a encore du commerce qui se fait mais sous une autre forme, celle du tourisme.
 
     Il est impossible de déambuler dans les rues de la cité sans voir dans toutes les échoppes, la célèbre verrerie de Murano. Tout le monde, finit par se prendre un petit quelque chose car ces pièces sont uniques et parfois, si on cherche bien, remarquables d'originalité. Il est impossible d'entrer dans un hôtel, un musée, un commerce ou un restaurant sans voir de la verrerie. Quelles meilleures places que pour exposer ses œuvres !
 
     Parler de la magnifique Venise ne peut se faire sans évoquer certains faits navrants comme de constater le passage de ces hôtels sur mer (bateaux de croisières) qui viennent presque lécher la Place San Marco. On n'a pas besoin d'avoir cultiver des fruits sur Jupiter pour comprendre que ces monstres flottants apportent de l'argent à la cité mais à quel prix (c'est un bon jeu de mots je trouve )?!
 
Quand on sait à quel point la lagune et Venise sont affaiblis et en périls, est-ce vraiment le moment d'autoriser ce genre de transport aussi proche ? Est-ce que cela ferait une différence catastrophique pour les finances de la cité s'ils accostaient du côté du Lido, donc en mer par exemple et, grâce aux différentes lignes de vaporettos, rejoindre la Cité des Doges. Certes, je ne suis pas au fait de tout le dossier mais quand on sait que Venise et la lagune sont inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, je crois que c'est une honte de voir une telle chose, en dehors du fait que ça fait franchement moche dans le décor !
 
     Vous trouvez que j'en fais un peu trop ?! Je ne pense pas, bien au contraire. C'est une réalité connut de tous que la cité prend l'eau et je ne crois pas exagérer en disant que Venise est notre futur Atlantide !
     Alors, allez-y tant que tout est encore intact et qu'on a majoritairement les pieds au sec ... bon  d'accord, elle ne va pas disparaitre dans l'immédiat, tant mieux, mais ce n'est pas un hypothétique scénario catastrophe. Tous ces musées, palais et maisons qui contiennent tant d'objets d'art inestimables ... Évidemment, une bonne partie pourra être transférer le moment venu mais tout ce qui est fixé dans le dur, ça va partir sous l'eau.
 
     Connaissant l'être humain, le jour où Venise sera englouti, le tourisme continuera encore, sous une forme sous-marine et donc sélective puisqu'il faudra son diplôme de plongée. Mouais ... ça dépeint un portrait un peu noir mais si on y réfléchit bien, tout ça est vrai.
 
     En attendant, cette fatale issue rajoute à l'émerveillement mystique et séculaire des lieux. Lors de ma prochaine visite, ce sont les intérieurs que je souhaite visiter. Connaitre par la population locale (ou plus concrètement par un guide) les histoires de ces magnifiques palais, ce qui se cache derrière les façades, les histoires de ces familles qui ont fondé cette légendaire cité ... bref, pouvoir connaitre les secrets qui ont de Venise l'un des plus beaux endroits sur la planète !

Bon Voyage !





lundi 13 mai 2013

Venise ... la magnifique ! (part 1)

Bonjour à tous !
 
le Campanile de la Place San-Marco
     Aujourd'hui, je vous emmène à Venise, la Cité des Doges, qui continue fièrement mais péniblement à se dresser dans la lagune.
Je ne vous ferai pas un cours d'histoire, vous trouverez le tout détaillé ici : Venise par Wikipédia.
 
     J'ai toujours eu envie de voir de mes yeux vus, toute la splendeur qui persiste de cette cité séculaire, et j'ai enfin réussi à organiser une petite escapade de 4 jours. En dehors du fait que j'aurai préféré une meilleure météo (de la grisaille, des averses mais une magnifique journée ensoleillée et chaude) je suis reconnaissante du résultat qui aurait pu être définitivement pire (comme dans d'autres coins de la méditerranée au même moment).
 
Basilique Santa Maria della Salute
      
    Quand on prévoit de prendre des photos, la météo - petit détail de rien du tout mais qui a toute son importance - est un facteur impitoyable, croyez-moi ! C'est dans ces cas-là qu'on remercie sincèrement la qualité des appareils électroniques de nos jours et dans mon cas, mon cellulaire (= portable). Sans vouloir faire de publicité, je suis reconnaissante de mon Samsung Galaxy SIII. Je ne pourrais pas aujourd'hui admirer ces photos prises, avec la couverture nuageuse qu'on a eu, sans lui. Parenthèse refermée !
 
Palais Contarini del Bovolo
     Avant de mettre les pieds à Venise, je savais que sur ces 3 jours, je serai une vraie « japonaise » en matière de photographie. Et là, je tiens à m'excuser auprès de tous ceux qui pourraient mal le prendre mais soyons honnête, il y a un mythe bien implanté - parce que véridique. Je ne fais donc que me référer au fait de bombarder un lieu de photos !!
 
     Donc, comme je le disais précédemment, comment ne pas prendre beaucoup de photos de la Cité des Doges ... impossible quand on sait que chaque rue, ruelle, passage, bâtiment, façade ... bref, que tout est magnifique et a besoin d'être immortalisé.
Mon cellulaire a fait majoritairement tout le travail et je n'ai pas honte de dire que mon album vénitien compte pas moins de 720 photos !! Dingue hein ?!? Excessif ?! D'accord, j'ai peut-être un peu exagéré ( ou voyons-le comme une façon de roder l'appareil ... hum, mouais, tout n'est qu'une question de point de vue ?!?) mais franchement les seuls moments où j'étais en mesure de sélectionner quoi photographier c'est quand le niveau de ma batterie était dangereusement bas ! C'était presque comme être envoûtée, impossible de résister !

     Je peux vous dire, sans hésitation, que la réputation de cette beauté réputée ancestrale, est bien méritée (même sous la grisaille et un parapluie, on ne peut pas la louper !!).
Il n'y a pas un endroit où être ébloui par l'architecture, les couleurs ... et la propreté ! Non sincèrement, c'est une chose importante. Vous ne me ferez pas croire que ça vous importe peu d'évoluer dans une ville sale, je ne vous croirai pas une minute. Venise est propre (évidemment, j'imagine que si on se met à chercher la petite bête, on va la trouver ... mais dans l'invisible détail alors !) et c'est probablement la première chose qui m'a frappée. La deuxième est de pouvoir aller partout sans avoir peur. Comprenez-moi bien. On parle du Vieux Continent, de villes ancestrales où les minuscules ruelles et les passages renfermés ne manquent pas (dans les quartiers des vieilles villes). On a l'habitude de les appeler des    « coupe-gorges » d'ailleurs (parce que c'était littéralement à l'époque ce que ces endroits étaient pour n'importe qui, des endroits dangereux.) mais je peux vous garantir qu'aucun sentiment négatif ou de peur ne traverse votre esprit ou vos cellules quand vous sortez des sentiers battus.
Le Pont des Soupirs
     Maintenant, comme dans tous les lieux fortement touristiques, il est impératif de se déplacer en faisant attention à ses petites affaires précieuses ... on peut ne pas être à l'abri d'un vol. Peut-être parce que j'ai l'habitude d'évoluer dans des villes (ou endroits) où il y a une forte densité de population (qu'elle soit locale et/ou touristique), faire attention à son sac à main et donc son contenu, est devenue une habitude. C'est peut-être plus une information (et mise en garde ) pour ceux qui croisent moins de population ?!?
 
la Place San-Marco ... presque vide !
     Pour quelqu'un qui n'est pas une grenouille, se promener sous la pluie n'est pas une partie de plaisir pour moi. Pourtant, qu'est-ce que c'est agréable de déambuler dans les rues, d'aller à droite à gauche, pas toujours en suivant les indications et les directions. Aller au hasard est une alternative très sérieuse à appliquer quand on va à Venise ... il y a tellement de kilomètres à parcourir, même si les distances sont assez rapidement effectuées, je pense que c'est au final la meilleure façon de découvrir la cité et les différents quartiers.
Gran Canale + Vaporettos
le Palais Ducale
     Comment parler de Venise et oublier le moyen de transport de prédilection ?! Les bateaux, bateaux taxi ou vaporettos ... ils transportent infatigablement toute cette population. On peut dire qu'il y a du trafic sur le Grand Canal (ça n'est définitivement pas l'endroit où faire un tour de gondole !!! ... qui d'ailleurs vous coûtera une véritable fortune pour une durée de temps ridicule - au moins aller dans les canaux intérieurs.).
 
     Je dois tirer mon chapeau à ces compagnies (ACTV et Alilaguna) qui vous donnent un très bon service. Votre navette arrive à l'heure exacte et ne perd pas de temps afin de respecter l'horaire, quitte à refuser du monde (de toute façon, la prochaine navette suit de près!). Ce qui m'a complètement ébloui, c'est l'efficacité et la rapidité avec laquelle ces hommes et femmes, travaillant pour la compagnie ACTV, amarrent le bateau ... ce n'est qu'une question de secondes, mieux vaut ne pas être distrait cette journée-là. Chapeau bas !!
 
     D'ailleurs, une très bonne façon de voir TOUT Venise est définitivement de se balader en vaporetto sur les quelques lignes qui font le tour de la ceinture extérieure. C'est sûre que l'architecture n'est pas aussi raffinée qu'à l'intérieur mais ça vaut malgré tout le temps passé.
Après tout, la Cité des Doges vit également, livre, répare, renfloue etc ... et c'est le meilleur moyen de se rappeler qu'on ne visite pas qu'une ville-musée, patrimoine mondial de l'UNESCO, mais qu'on y vit aussi.
 
Venise la romantique ... définitivement. Même sans un amoureux à ses côtés, on peut ressentir une espèce de magie qui s'en dégage ... ou c'est peut-être moi qui étais vendue à ces charmes et mystères avant même d'y mettre les pieds !?!
 
(fin de la 1ère partie.) 

samedi 11 mai 2013

De la politique du bagage unique en cabine !

     Il était une fois, un gentil petit mouton noir qui planifiait d'aller visiter la Cité des Doges (= Venise en Italie). Déjà sur le sol européen, il décida de s'y rendre en utilisant une compagnie aérienne dite « low-cost » ( Définition des compagnies low-cost ). D'une part, ça permet pour une fois de payer moins cher l'avion et, non pas des moindres, c'est la seule compagnie qui lui propose un vol direct de son point A à son point B (sachant que le temps de vol n'est que de 1h de porte à porte).
 
     La compagnie aérienne en question se nomme « EasyJet » (soyons tout de suite franc, ça ne sert à rien de mettre tout le monde dans le même panier). Elle est bien implantée depuis plusieurs années et propose bon nombre de destinations ... c'est donc logique que notre petit mouton noir a pris son billet d'avion en toute confiance. Pourquoi en serait-il autrement ?!
Dans la mesure où le séjour sera de très courte durée, et ayant fait un effort spectaculaire (et n'ayons pas peur de dire ... rare !) pour emmener un minimum d'affaires afin de ne pouvoir prendre qu'avec lui une jolie petite mignonne valise de taille cabine, notre mouton noir arriva confiant et fin prêt à l'aéroport, dernière étape avant d'avoir les mirettes (= yeux) éclatées et  remplies d'incroyables beautés ancestrales.
 
     Vint enfin le moment d'embarquer et là ... mon dieu, que se passa-t-il ? On refusa à notre gentil tout plein mouton noir de prendre sa valise avec lui en cabine !!! Horreur ... atrocité insoutenable !!!
Vous avez déjà expérimenté une situation où vous vous retrouvez, l'espace des quelques secondes, complètement figé ... gelé ! Votre cerveau est en train de chercher dans sa base de données quelle réaction est la plus appropriée à la situation en question ... d'où l'espace temporel introuvable ... ou encore, un plomb qui a sauté !
Notre mouton noir fatigué, il pensait avoir mal entendu ou bien qu'il s'agissait de la blague à deux sous qui est faite à chaque 1000ème passager. Malheureusement, il n'en était rien. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'il prenait l'avion, y compris des vols courts, donc la politique du bagage cabine unique lui était familière. Alors c'est quoi exactement le problème ?!
La compagnie aérienne n'accepte plus en cabine qu'un seul bagage.
 
Pour que tout le monde puisse comprendre correctement :
  • une valise taille cabine = 1 bagage
  • un sac à main = 1 bagage
  • un sac à dos = 1 bagage
  • une petite pochette bandoulière de voyage pour argent ou passeport = 1 bagage etc ...
Donc notre mouton noir qui se présenta à l'embarquement avec sa jolie valise cabine et son sac à main = 2 bagages cabine = INTERDICTION - DANGER !!!!
 
     À ce moment-là, il croyait encore qu'il s'agissait de cette fameuse blague mais, soyez rassuré, il ne riait pas! Il s'entendit proposer de mettre son sac à main dans sa valise ou s'il ne le pouvait pas (parce que sa valise cabine n'a pas la taille soute!!) ... on lui demandait de payer 50.00 euros (dans les 65.00$ CAD) pour mettre sa mignonne-cabine-qui-ne-fait-de-mal-à-personne dans la soute.
Il faut savoir que si l'information avait été connue avant, il l'aurait enregistré mais une somme de 30.00 euros était quand même réclamée (on est avec une compagnie low-cost, donc rien est gratuit!!). Je pense que je n'ai pas besoin de vous faire un dessin pour comprendre à quel point notre petit mouton noir était enchanté, ravie ou encore, dans un état de joie insoupçonné !
Mais, gardant extérieurement son calme, prenant une grande inspiration, notre adorable mouton noir refusa que cet incident gâcha son prochain séjour.
 
Vient le moment du retour au point A.
 
     À l'aéroport du point B, il savait qu'il devait enregistrer sa valise cabine (qui n'a définitivement pas la taille pour prendre le sac à main ... cela n'ayant pas été dans les plans initiaux!). Se présentant devant les comptoirs de la compagnie - comme 500 000 autres voyageurs (on s'entend qu'ils n'étaient pas aussi nombreux !:) mais avec la nouvelle politique de EasyJet, presque tout le monde met son bagage en soute), il fallait attendre 2h avant l'embarquement pour que quelqu'un s'occupa des gens présents. 45 minutes avant, un premier employé arrive. Je passe sous le fait que le tapis automatique qui prend les valises pour la soute ne voulait pas fonctionner ... je passe sous le fait qu'il y avait trois avions de la compagnie qui attendaient de pouvoir s'enregistrer, dont un qui devait décoller dans les 30 prochaines minutes ... restons calme ! À ce point-là de l'escapade, tout voyageur ne souhaite qu'une chose ... quitter cet endroit.
 
     Quand le tour vint enfin pour notre charmant petit mouton noir, et qu'il s'apprêta à débourser 30.00 euros (c'était encore écrit sur la pancarte apposée sur le comptoir!) ... non non non, c'est maintenant 40.00 euros qu'on lui demandait ! Et non, il n'y a pas eu d'augmentation instantané mais plutôt un foutage de gueule !! Franchement, notre mouton noir ferma les yeux pendant une fraction de secondes, respira un bon coup, rouvrit les yeux et paya. Il ne voulait même pas savoir pourquoi cette fois-ci le montant était différent (peut-être que c'était une question de jour ... ou d'heure ... ?!), rien ne lui importait plus que de monter dans ce fichu zingue et de rentrer chez lui (soit au point A).
 
Qu'est-ce qu'il y a donc à retenir de cette petite histoire très véridique ?!
 
     Le prix d'avion d'un low-cost est peut-être très attirant, voire alléchant et aguicheur (autant qu'un écureuil qui fait un cancan à une baleine !), mais si on est forcé de mettre son bagage en soute et de devoir payer une somme ridiculement excessive pour ça (comprenez qu'il n'y a pas de bagage en soute de gratuit, on paye forcément !) ... notre charmant mouton noir, qui s'est sentie plus qu'extorquée, a pris pour la première et dernière fois EasyJet. Mieux vaut payer un peu plus, voyager avec une vraie compagnie sérieuse, où on ne vous emmerdera pas avec vos bagages qui peuvent soit aller en soute gratuitement (1 bagage évidemment) soit aller en cabine en même temps qu'un sac à main ou autre du genre.
C'est une moralité qui aura coûté assez cher à notre mouton noir - 90.00 euros (dans les 118.00$ CAD)  mais la leçon a été tirée avec succès (ce qui n'a pas empêché le séjour d'être exceptionnel).
 Parfois, à vouloir économiser de trop, on peut se retrouver à en dépenser plus que prévu !
À bon entendeur ... !
 
(P.S : l'opinion exprimée dans ce message concernant la
compagnie aérienne citée, est honnête et fidèle à ce qui s'est passé,
ne cherchant nullement à faire de tort mais uniquement à inciter tout
futur voyageur à choisir avec soin son transporteur aérien.)