dimanche 23 juin 2013

ABBA-tu ?!

     Juste avant de mettre les pieds dehors, ce matin, j'ai vérifié encore une dernière fois le type de météo qui était annoncée, histoire de savoir si la veste et le parapluie vont prendre l'air - même si secrètement j'avais espoir qu'il n'en serait rien - mais le ciel était déjà fermé et les 26 degrés prévus en ressenti ... ben je ne sais pas où il fallait être pour les ressentir ?! 
     Bref,  d'un œil qui commençait déjà à se refermer, j'ai choisi d'écouter la seule musique qui pouvait réussir à faire oublier le temps pourrit : choix en musique aléatoire lors des déplacements du jour, les albums (presque tous existants) du légendaire groupe suédois : ABBA.
     Et là, je dois reconnaitre que le pas se faisait miraculeusement plus léger et que j'ai même eu l'impression de voir une voilée lumineuse dans le ciel (alors qu'il s'agissait clairement des vapeurs du sommeil manquant qui revenaient!). La journée était belle et prometteuse ... 
 
     Dernier déplacement du jour, après avoir admiré le superbe ciel gris toute la journée, routes et trottoirs noirs et mouillés, parapluies multicolores et, évidemment, une pluie qui n'en finissait plus de tomber - ça prend pas de pause lunch cette bestiole-là ! Je commençais à ressentir cette vérité au fond de mon cœur lourd qu'il allait me falloir plus que ces chansons indémodables, entraînantes et capables de ragaillardir un faisan du Congo une nuit de solstice d'été ... Il fallait envisager de passer  au niveau supérieur, celui communément appelé : «ABBA booster» .... ou encore plus simplement : MAMMA MIA!
Ah .... faut savoir ce qu'on veut ? Ne pas se laisser atteindre par la météo qui n'en fait qu'à sa tête ou prendre la sangsue par les cheveux ?!!
 
     Le film était donc l'ultime rempart de protection pour les neurones. Prenez vos bagages, ayez bien en évidence votre billet d'avion ainsi que votre passeport et surtout n'oubliez pas la protection solaire. Direction la Méditerranée et le soleil. Et oui, puisque les chansons ont commencé à mettre du baume au cœur, le film ne pouvait que finir cette journée météorologiquement admirable ... comme le glaçage sur un gâteau. Miam ... !
 
     C'est donc avec un plaisir et un bonheur suprême que je me suis lancée dans son visionnement. Ah le soleil, la mer d'un bleu (ça m'a rappelé bien des souvenirs !), la joie d'un mariage, l'amour qui brille de milles feux ... ce film représente un véritable antidépresseur.
     On en profite au passage pour faire un peu vibrer les cordes vocales, histoire de chasser la poussière qui s'y est déposée, et on hésite pas un instant à reprendre ces différents tubes qui, même si on ne les a pas connus au moment de leur création, gardent une fraîcheur qui réussit de façon bien intrigante à enfiler les décennies sans jamais entrer dans la catégorie «Has Been» !! 
 
     Une fois ma soif ABBA un peu assouvie, la peau réchauffée par distance imaginaire et le cœur ampli d'amour, on ne peut que se sentir mieux, n'est-ce pas ?!
     C'est alors que dans un geste habituel, et du coup bien regrettable, j'ai eu la mauvaise idée de vouloir jeter un coup d'œil par la fenêtre histoire de voir ... je sais pas moi ... une folle course poursuite entre écureuils ?! ... qu'est-ce qui m'a passé par la tête, ça reste un mystère, quoi qu'il en soit, à cet instant précis ma face n'a pu s'empêcher de lâcher un :  CRAP!!!  (tout ce qu'il y avait de plus sincère) Le chaud soleil du Sud ne nous avait pas rejoint entre temps.

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